Chaque année, le 4 février, le monde entier se mobilise pour la Journée mondiale contre le cancer, une occasion de sensibiliser, de prévenir et d’agir face à une maladie qui continue de toucher des millions de personnes à travers le globe. En 2025, alors que les avancées médicales progressent et que les campagnes de prévention se multiplient, il est plus que jamais essentiel de rappeler que la lutte contre le cancer est l’affaire de tous.
Le cancer en 2025 : où en sommes-nous ?
Aujourd’hui, les cancers constituent l’une des principales causes de mortalité mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les cas de cancer ont continué d’augmenter ces dernières années, notamment en Afrique où le manque de sensibilisation, l’accès limité aux soins et le retard de diagnostic aggravent la situation.
Au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Cameroun et dans d'autres pays africains, les cancers les plus fréquents sont le cancer du sein, du col de l’utérus, de la prostate et du foie. Pourtant, bon nombre de ces maladies pourraient être évitées ou détectées plus tôt grâce à des campagnes de sensibilisation et des mesures de prévention efficaces.
Prévention et sensibilisation : des armes puissantes
La meilleure façon de lutter contre le cancer reste la prévention. Une alimentation saine, l’activité physique, l’évitement du tabac et de l’alcool, ainsi que le dépistage précoce peuvent réduire considérablement les risques.
De nombreuses initiatives ont vu le jour en 2025 pour informer et accompagner les populations dans cette lutte :
- Des campagnes de sensibilisation locales dans les écoles, marchés et centres de santé pour informer sur les facteurs de risque.
- Le développement de la télémédecine, permettant un meilleur suivi des patients à distance, notamment dans les zones rurales.
- Des actions communautaires, où les associations et ONG jouent un rôle clé en facilitant l'accès aux soins et aux examens de dépistage.
L’importance d’un accès équitable aux soins
Si les pays développés bénéficient d’un accès plus large aux traitements avancés comme l’immunothérapie et la médecine de précision, la situation en Afrique reste préoccupante. En 2025, il est urgent de renforcer les infrastructures médicales, de former davantage de personnel qualifié et de mettre en place des politiques publiques favorisant un accès équitable aux soins.
Les gouvernements africains, en partenariat avec les organisations internationales, travaillent pour rendre les traitements et les dépistages plus accessibles. Certains pays, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire, ont mis en place des campagnes nationales de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), l’une des causes principales du cancer du col de l’utérus.
Un combat collectif pour un avenir sans cancer
Cette journée du 4 février 2025 doit être un rappel puissant : chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans la lutte contre le cancer. Que ce soit en partageant des informations, en incitant ses proches à se faire dépister ou en soutenant des initiatives locales, chaque action compte.
Chez AfriQulture, nous croyons au pouvoir de la sensibilisation et de l’engagement communautaire. C’est ensemble que nous pourrons faire reculer cette maladie et bâtir un avenir où l’accès à la santé sera un droit pour tous.
👉🏽Ensemble, faisons entendre nos voix et agissons pour un monde sans cancer ! 🎗️💙